L’inflation : Le nouvel invité à la table de l’épargnant Européen

monnaie

C’est grave ?

La situation

Nous vivons en 2022 un nouveau cycle inflationniste particulièrement puissant et soudain depuis la reprise post-covid et accentué par la crise Ukrainienne.

Si la France est relativement protégée depuis le début du cycle avec une inflation aux alentours de 6% , le reste de l’Europe et du monde occidental prends cette vague de plein fouet (>10%).

La France résiste mieux que ses voisins pour plusieurs raisons : une économie parfois moins financiarisée, un niveau de protection social élevé et surtout une série de mesures appelée « bouclier tarifaire » extrêmement puissante et générale dans son application. Nul doute en revanche que les effets constatés en dehors de l’hexagone passeront les frontières dans quelques mois.

Cette inflation est donc importante (supérieure à 10%), pérenne (cf. la déclaration de la BCE en septembre 2022) et exponentielle (18% prévus au UK pour fin d’année).

On a déjà eu de l’inflation non ?

Bien sûr mais c’était différent.

Nous sommes même dans une situation inédite : dans les années 70, nos gouvernements avaient fait le choix de l’indexation des salaires. Aujourd’hui, ils s’y refusent pour ne pas alimenter le cercle vicieux inflation/salaire.
On gouverne avec la politique du chèque et non de la revalorisation pérenne des salaires. On a donc fait le choix de faire payer le coût de l’inflation aux citoyens et non aux entreprises (même si des discussions existent sur ce point en Europe), tout en pariant sur l’hypothèse d’une période courte.

Outre la non-indexation des salaires, cette période inflationniste est aussi très différente des périodes précédentes car elle prend place dans un contexte conjoncturel mais également systémique :

  • Tensions sur les matières premières (épuisement ou raréfaction des ressources)
  • Nouvelles contraintes écologiques (liées à l’accélération du réchauffement climatique et à la mobilisation croissante des opinions publiques)
  • Mouvements de relocalisation stratégique (post tensions géopolitiques et incertitudes sur les circuits d’approvisionnement)

La conclusion est sans appel pour l’épargnant Européen :

Avec un livret A à 2 % quand l’inflation est déjà à 10 %, la gestion « en bon père de famille » doit être complètement (et rapidement !) repensée.

En effet, les solutions d’Épargne « non risquées » n’ont paradoxalement jamais été aussi risquées puisqu’elles font perdre chaque jour une part importante du pouvoir d’achat aux ménages.

On fait quoi alors ?

Que nous disent les crises précédentes ?

Il existe en réalité deux stratégies pour l’épargnant dans ce type de configuration : la solution Offensive ou Défensive.

Si l’on souhaite voir cette période comme une fenêtre d’opportunité, il est possible d’investir sur les valeurs financières souvent massacrées lors de ces cycles, par le besoin de liquidité et l’incertitude intrinsèquement liée aux périodes d’instabilité.

Lors des précédentes crises ce type de « pari » est rentable si :

  • On a les moyens d’investir (l’inflation n’a pas entamé le capital nécessaire à au train de vie de l’épargnant)
  • On a une vision long terme (il faut envisager le cycle sur plusieurs années)
  • On est expert des valeurs boursières 
  • On est convaincu que les forces systémiques citées plus haut, ne perturberont pas le marché en sortie de crise

L’approche défensive a toujours été la même : acheter des valeurs refuge qui traditionnellement résistent mieux que les autres valeurs en période d’inflation. On pense bien entendu à la « relique barbare » (l’or) mais pas seulement : l’horlogerie, les vins fins ou l’immobilier sont également souvent utilisés dans ce contexte.

Tour d’Horizon des nouvelles solutions en 2022

De nouveaux actifs sont apparus depuis le dernier cycle inflationniste.

On pense notamment aux actifs « alternatifs » comme les cryptomonnaies. Et en particulier le Bitcoin, initialement considéré par une partie des analystes comme le « digital Gold ».

En réalité, cette prétendue propriété des crypto-actifs ne résiste pas à la réalité : leur cours est fortement corrélé aux marchés financiers traditionnels. Avec une volatilité accrue.

De nouvelles solutions proposent au plus grand nombre l’accès à des actifs alternatifs. Ces derniers ont en général l’avantage d’être décorrélés des marchés financiers, ce qui, selon le type d’actif, pourrait permettre de surperformer l’inflation.

Côté crypto-actifs, on peut citer les stablecoins basées sur le cours de l’or (Tether GoldPAX Gold) ou du diamant (DiamondBack). Il y a aussi ces fameux NFTs, dont certains sont utilisés pour représenter un actif sous-jacent comme le vin.

Plus intéressant encore, les services basées sur le fractionnement de la propriété. Ceux-ci proposent d’investir dans des fractions de biens d’exception. Pensez crowdfunding d’objet de luxe: vin, montres, art, voitures, maisons de vacances, immobilier, tout est désormais fractionnable !

Les avantages de ces solutions les rendent très attractives : un ticket d’entrée faible et une forte rentabilité. Mais qu’en est-il des garanties de sortie et de la liquidité de la participation ?

Après tout, ces plateformes ne garantissent pas que le bien sous-jacent trouvera preneur à la fin de la période d’appréciation et bon nombre de projets ne sont pas encore arrivés à leur terme. Il y a ainsi peu de recul sur ce type d’investissement. De plus, il y a encore peu d’utilisateurs sur ces plateformes ce qui rend les participations difficilement liquides sur le marché secondaire, lorsqu’il existe.

Diversified se démarque de ces nouveaux acteurs en proposant une solution complète pour les investisseurs qui souhaitent débuter sur le marché des actifs à haut rendement. Grâce à une technologie innovante (Web3), une sortie à tout moment est possible grâce à un marché secondaire liquide. Si vous êtes plutôt un investisseur long terme, un rachat du bien par le porteur de projet est prévu dans 100% des cas.